Hyperactivité chez l’enfant : mieux connaître ses secrets

Hyperactivité

Les enfants sont des êtres particuliers, chers et aimants. Toutefois, certains de leurs comportements posent problème surtout s’il s’agit d’hyperactivité. De nombreux spécialistes se sont penchés sur le sujet. Certains parlent de pathologie tandis que d’autres évoquent un simple état physique et comportemental. Dans tous les cas, pour trouver les bonnes solutions, il convient de connaître le sujet. 

Un trouble de l’attention apparent

Beaucoup de médecins désignent cette pathologie comme étant une manifestation pure et simple d’un déficit de l’attention. Dans la plupart des cas, il ne s’agit pas à proprement parler d'un manque mais plutôt d'un trouble. Un enfant est donc hyperactif parce que certains de ces besoins affectifs ne sont pas comblés. Il faut vérifier s’il subit une inattention évidente, s’il est impulsif et souvent agité pour le savoir. Il est en mal-être et cela s’exprime par l’inattention, par l’impulsion et par l’agitation. Voilà pourquoi certains parlent de TDA (trouble déficit de l’attention).

Ces trois signaux sont les principaux symptômes à prendre en compte lors de l’établissement du premier constat. S’ils sont confirmés, le diagnostic le sera aussi. Quelques tests peuvent aider les parents à comprendre la situation mais ne devront être faits que lorsqu’ils doutent de l’état de santé de leur enfant. Si vous vivez un véritable calvaire avec votre petit, faites des tests préliminaires. L’idéal serait de les effectuer en dehors de la maison lorsque vous sortez ou dès que quelque chose de contraignant survient.

Les tests d’inattention, d’impulsion et d’agitation

Vous devrez regarder comment votre enfant se comporte lorsqu’il est seul et lorsqu’il est entouré pour savoir s’il souffre d’inattention. S’il est difficile à cadrer, vous devrez réaliser quelques tests. Essayez des exercices de concentration avec un devoir ou avec un jeu. Vous devrez lui expliquer les règles et les choses à faire. Si à la longue, vous remarquez qu’il ne tient pas en place et qu’il change d’activité toutes les cinq minutes, les chances qu’il soit hyperactif sont élevées.  

Cette instabilité doit se manifester dans ses faits et gestes pour pouvoir réellement parler de pathologie. Si ses actes se font toujours vites, que ses décisions se prennent en quelques secondes, il y a de quoi s’inquiéter. S’il ne réfléchit jamais aux conséquences possibles de ses choix, c'est également un signe parmi tant d’autres. Cette impulsivité peut pourtant conduire à une situation de danger. Il n’est donc pas seulement mal poli, il est aussi bruyant et il tient à le faire savoir.

Enfin, l’agitation est un critère essentiel car cela vient du fait qu’il est en souffrance. S’il bouge sans arrêt et qu’il perturbe tout son entourage, c’est simplement parce qu’il souffre à l’intérieur de lui. Il n’est donc pas capable de canaliser ses forces. Il a besoin de faire sortir ses mauvaises sensations et ses sentiments de solitude ou d’incompréhension.

Le vrai diagnostic : chez un spécialiste de l’enfance

Si vous constatez que votre gamin (ou gamine) présente des signes médicaux, vous devrez consulter un médecin. Un expert est conseillé pour que les choses aillent plus vite et pour pouvoir commencer un traitement au plus tôt. L’avis sera plus tranché et les solutions seront plus ciblées, plus sûres et plus efficaces ainsi. Cela est également obligatoire pour évincer les autres types de maladies qui présentent des symptômes similaires.

Sachez que votre fils (ou votre fille) sera soumis à une batterie de tests. Souvent, il sera en observation pendant quelques semaines et dans des environnements distincts. En effet, les signaux doivent être persistants et réels. Le spécialiste doit les faire dans deux situations différentes au moins. Il va à la maison pour voir comment le sujet agit lorsqu’il est en confiance. Puis, il se déplace à l’école ou bien lui fait faire des activités nouvelles. Ensuite, il donnera son verdict.

Il est à noter que le diagnostic doit être fait avant l’âge de 7 ans. Après, un jeune est capable de se débrouiller seul et la maladie aura disparu. Le but est d'écarter les autres affections possibles comme un retard intellectuel ou un autisme. Il doit aussi pouvoir confirmer que la situation familiale provoque effectivement un environnement inopportun et crée de la souffrance.  

La prise en charge légale et médicale

Un comportement hyperactif peut être traité. Le type de médication dépend de l’intensité et de la fréquence des crises. Les traitements médicamenteux sont réservés aux cas difficiles. Ils peuvent constituer un danger pour la santé des personnes en bas âge donc, on ne s’en sert qu’en cas de force majeure. Le plus souvent, le jeune sera accompagné par un éducateur qui lui apprend à doser ses actions et ses réactions. L’objectif est de modifier cette attitude personnelle et de donner les conseils adéquats à la famille.

En d’autres termes, il sera soumis à une thérapie comportementale d’abord. Les parents participent pour qu’une approche cognitive puisse être réalisée en même temps avec les proches. C’est donc une prise en charge psychoéducative qui sera mise en place et en application.  

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